
L'associa-
tion des jeunes du Baobab ne baisse pas les bras, Et ils ont raison. L'hivernage approche et le risque de voir tous ces plastiques, piles et autres déchets dangereux se déverser avec les eaux de ruissellement dans la lagune ou s'infiltrer dans la terre est grand.
Signe de modernité, la matière plastique est venue nous faciliter la vie. Mais elle est aussi devenue source de problèmes car, sous certaines formes, nous ne savons pas

comment nous en débarrasser, une fois utilisée. C’est le cas notamment des sachets qu’on distribue
“généreuse-
ment” dans les boutiques mais aussi sur les marchés et autres ainsi que dans les magasins.
Ces sacs, fabriqués à base de pétrole, polluent dangereusement et durablement la nature. En effet, s’ils sont enfouis dans le sol, il faudra plusieurs centaines d’années pour qu’ils soient désintégrés ; s’ils sont brûlés, ils dégagent de la dioxine, un gaz néfaste pour la santé de même que le cadmium, le mercure et le plomb.
En outre, portés par le vent, ces sachets abandonnés salissent les quartiers et les champs. Ils vont parfois dans la mer et peuvent étouffer les tortues qui les avalent.
Ces raisons ont poussé Mbodiène Environnement à sensibiliser les mbodiènois sur la necessité de trier leurs ordures ménagères. C’est un premier geste qui, répété par les milliers de consommateurs que nous sommes, contribuera à respecter notre environnement.
La production et l’élimination des piles engendrent de nombreux effets négatifs sur l’environnement. Leur fabrication nécessite déjà beaucoup d’énergie, bien plus que celle libérée lors de leur utilisation. Sans remettre en cause leur caractère pratique, il faut bien reconnaître que c'est un objet énergétiquement peu rentable. Après usage, lorsque les piles sont jetées n'importe où, ou qu'elles sont mises en décharges non aux normes, les boîtiers s’altèrent par oxydation et des métaux l

ourds s'en échappent et se mêlent aux eaux usées, pénètrent le sol puis les nappes phréatiques. Ainsi 95% du mercure des lixiviats des décharges de déchets ménagers proviennent des piles. Incinérées, ce sont leurs composants toxiques qui se dégagent dans les fumées ou restent dans les cendres. Ces composants toxiques, très persistants dans le temps , pénètrent plus ou moins rapidement et directement les chaînes alimentaires, exposant l’homme à une intoxication lente mais certaine.
Les métaux lourds absorbés s'accumulent spécifiquement dans différents organes (les reins, le foie et même le cerveau) et provoquent des troubles divers et variés propres à chaque métal (dérangements intestinaux, troubles de l’audition et de la vue, du métabolisme osseux, du système nerveux… certains sont cancérigènes