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jeudi 4 septembre 2008

ESPECES EN DANGER


La mangrove de MBODIENE représente une part de l’écosystème tant pour les oiseaux d’eau que pour les mammifères aquatiques. Il existe une série d’espèces halieutiques et aviaires d’intérêt particulier mais qui restent encore mal connus des touristes et des organismes de protection de l’environnement et de la promotion du tourisme sur le plan national. En plus des actions de valorisation, des campagnes d’information, de sensibilisation et d’éducation du public sont donc nécessaires.

La mangrove de MBODIENE est une zone précieuse qui abrite plusieurs oiseaux d’eau mal connus et non valorisés. Elle se situe sur la route de JOAL, à quelques kilomètres de NGASOBIL. La conservation de cet écosystème très spécifique est possible si chacun accepte de changer son comportement car la dégradation de la mangrove est très inquiétante. En effet, cet écosystème procure des ressources importantes aux populations locales et abrite des espèces végétales et animales particulières qui ne peuvent vivre que dans ce milieu précis.

Ce site se prête bien à une valorisation écotouristique, La mise en œuvre des aménagements de ce site nécessitera la contribution des populations locales et partenaires de protection durable oiseaux.

vendredi 13 juin 2008

L'HIVERNAGE APPROCHE

Grâce au dynamisme de ses fils, MBODIENE s'apprête à accueillir l'hivernage dans de bonnes conditions. Les gardiens de la lagune se sont distingués par leur grande mobilisation qui a permis de nettoyer toute la lagune

Les ordures qu'ils ont ramassées incluent les déchets des commerçants et artisans et ceux des ménages. La composition des ordures ménagères est très variée ; On y trouve notamment des matières organiques putrescibles (éventuellement compostable dans les jardins en amont des circuits de collecte) et de nombreux matériaux issus des emballages : verre, métal, matière plastique, carton...

Le ramassage des ordures ménagères constituent l'un objectifs essentiels des gardiens de la lagune. Organisé en association. Dans une approche de type développement soutenable, les ordures ménagères pourraient ou devraient grâce à des démarches d'écoconception en amont, être très facilement recyclables et pour partie valorisables (compost, valorisation-matière) ou énergétiquement valorisable (méthanisation), incinération avec récupération et valorisation des calories (en réseau de chaleur par exemple).

Le taux de valorisation augmente, mais avec des proportions très variables selon les régions. Dans les pays développés les déchets partent en décharge ou vers l'incinération, et alors que dans nos pays sous-développés la quantité de déchet/habitant a fortement augmenté sans une politique adéquate de gestion. Un des problèmes est que ces déchets, souvent encore mal triés contiennent des quantité significatives à importantes de toxiques. La teneur des Ordures ménagères en certains polluants et substances indésirables est inquiétante

RAMASSAGE DES ORDURES

L'associa-
tion des jeunes du Baobab ne baisse pas les bras, Et ils ont raison. L'hivernage approche et le risque de voir tous ces plastiques, piles et autres déchets dangereux se déverser avec les eaux de ruissellement dans la lagune ou s'infiltrer dans la terre est grand.

Signe de modernité, la matière plastique est venue nous faciliter la vie. Mais elle est aussi devenue source de problèmes car, sous certaines formes, nous ne savons pas comment nous en débarrasser, une fois utilisée. C’est le cas notamment des sachets qu’on distribue
“généreuse-
ment” dans les boutiques mais aussi sur les marchés et autres ainsi que dans les magasins.
Ces sacs, fabriqués à base de pétrole, polluent dangereusement et durablement la nature. En effet, s’ils sont enfouis dans le sol, il faudra plusieurs centaines d’années pour qu’ils soient désintégrés ; s’ils sont brûlés, ils dégagent de la dioxine, un gaz néfaste pour la santé de même que le cadmium, le mercure et le plomb.

En outre, portés par le vent, ces sachets abandonnés salissent les quartiers et les champs. Ils vont parfois dans la mer et peuvent étouffer les tortues qui les avalent.
Ces raisons ont poussé Mbodiène Environnement à sensibiliser les mbodiènois sur la necessité de trier leurs ordures ménagères. C’est un premier geste qui, répété par les milliers de consommateurs que nous sommes, contribuera à respecter notre environnement.

La production et l’élimination des piles engendrent de nombreux effets négatifs sur l’environnement. Leur fabrication nécessite déjà beaucoup d’énergie, bien plus que celle libérée lors de leur utilisation. Sans remettre en cause leur caractère pratique, il faut bien reconnaître que c'est un objet énergétiquement peu rentable. Après usage, lorsque les piles sont jetées n'importe où, ou qu'elles sont mises en décharges non aux normes, les boîtiers s’altèrent par oxydation et des métaux lourds s'en échappent et se mêlent aux eaux usées, pénètrent le sol puis les nappes phréatiques. Ainsi 95% du mercure des lixiviats des décharges de déchets ménagers proviennent des piles. Incinérées, ce sont leurs composants toxiques qui se dégagent dans les fumées ou restent dans les cendres. Ces composants toxiques, très persistants dans le temps , pénètrent plus ou moins rapidement et directement les chaînes alimentaires, exposant l’homme à une intoxication lente mais certaine.

Les métaux lourds absorbés s'accumulent spécifiquement dans différents organes (les reins, le foie et même le cerveau) et provoquent des troubles divers et variés propres à chaque métal (dérangements intestinaux, troubles de l’audition et de la vue, du métabolisme osseux, du système nerveux… certains sont cancérigènes

mardi 27 mai 2008

PROTEGEONS LA MER


La vie est très abondante dans la mer, et cela est possible grâce aux nombre infini de relations existant entre les milliers d'organismes différents qu'elle abrite (plancton, poissons, coquillages, cétacés, requins, algues, etc).
Tous ces organismes ont besoin les uns des autres pour vivre, s'alimentant les uns les autres (c'est la chaîne alimentaire).Pour la reproduction, certains animaux déposent leurs oeufs sur les fonds marins, d'autres donnent directement naissance à des alevins qui deviendront des juvéniles et des adultes qui pourront se reproduire ensuite.
Quant à nous, depuis longtemps, nous profitons, par la pêche,de cette grande profusion de vie dans les océans qui nous apporte notamment une source d'alimentation et une source de revenus.
Pourtant, depuis quelques dizaines d'années, les ressources viennent à manquer dans l'ensemble des océans de la planète. Les poissons sont moins abondants, de plus en plus petits : reflet d'un monde marin malade. Pourquoi ces ressources diminuent elles ?
S'il est respecté, un milieu marin en bon état est capable de maintenir plus de vie et donc de produire des ressources de pêche dans de bonnes conditions. Si nos activités provoquent la détérioration de la mer, cette dernière ne pourra plus produire la même quantité de vie, ce qui aura des répercutions sur la pêche et sur les hommes qui en dépendent.
Les zones côtières abritent la reproduction des espèces et la croissance des juvéniles. La pollution, la destruction des fonds marins, des mangroves, des herbiers, ont d'importantes conséquences négatives pour les écosystèmes et donc pour la pêche.
Il arrive à tous les pêcheurs de perdre des filets, essayez de les récupérer. N'abandonnez jamais des filets dans la mer.. Ils peuvent continuer à pêcher pendant des années sans que personne n'en profite. Ce qu'ils pêchent aujourd'hui, c'est ce que vous ne pêcherez pas demain.
Ne jetez pas non plus vos déchets en mer : Les sacs plastiques asphyxient les tortues, les emballages polystyrène étouffent d'autres animaux, les batteries les piles électriques sont chargées de produits toxiques qui tuent les algues et les animaux, mais qui peuvent aussi se concentrer dans leur chair et vous empoisonner quand vous les consommerez ! C'est pareil pour les bidons de carburant, les pots de peinture, les bombes aérosol, etc.

lundi 21 avril 2008

LA MANGROVE : TOUTE UNE VIE

Dans la mangrove, il n'y a pas que les palétuviers. Tout un monde s'articule autour de cette eau saumâtre. En effet, la mangroveest une forêt bien étrange, une mozaïque d'habitats terrestre et aquatique interdépendants, qui abritent une multitude de crustacés, de poissons, d'oiseaux et de mammifères. Tous tirent profit de l’abondante matière organique piégée dans les sédiments des vasières, ou issue de la transformation par des bactéries et champignons, des débris végétaux des palétuviers. Comme ces aigrettes tricolores et ces limicoles entrain de pêcher, Le periophtalme y côtoie de nombreux juvéniles de poissons qui trouvent, dans la mangrove, un abri pour grandir à l’abri des prédateurs, ainsi que toute la nourriture nécessaire à leur croissance. Encore appelé quatre yeux, ce poisson peut voir à la fois sous l’eau et dans l’air, car son œil est divisé en deux parties. Sa vision aérienne lui permet d’étendre son alimentation aux insectes volants.

vendredi 11 avril 2008

NOTRE MANGROVE VA MAL

La mangrove de Mbodiène,un groupement de végétaux principalement ligneux qui se développent dans la zone de balancement des marées communément appelée lagune. Ce milieu particulier procure des ressources importantes (forestières et halieutiques) pour les mbodiènois (Les mangroves sont les écosystèmes les plus productifs en biomasse de notre planète). Les espèces ligneuses les plus notables sont les palétuviers avec leurs pneumatophores et leurs racines-échasses.

La dégradation rapide de cette mangrove est devenue inquiétante parce qu'elle constitue un stabilisateur efficace pour cette zone côtière fragile qui est maintenant menacée, et parce qu'elle permet aux femmes de mener des activités génératrices de revenus. La mangrove se développe sur le littoral dans des zones calmes et peu profondes. comme ici à Mbodiène, à Joal, dans le Salom, et dans la zone allant du cap Palmas au Libéria jusqu'au cap Lopez au Gabon. les braves palétuviers donnent parfois l'impression d'avancer sur leurs racines pour dire "HALTE !" à l'avancée de la mer. Ils ont un comportement d'espèces pionnières, contribuant souvent à fixer le trait de côte

jeudi 10 avril 2008

SOS ENVIRONNEMENT

Engageons nous pour la protection de notre environnement car, l'avenir de la planète est sérieusement menacé. L'action locale est un devoir pour tous ceux qui souhaitent l'équilibre des écosystèmes
Le combat doit commencer par un comportement responsable vis à vis de la nature. Le CLUB ENVIRONNEMENT DE MBODIENE a entrepris une action de sensibilisation et d'éducation environnementale en s'investissant dans la conscientisation des mbodiènois et mbodiènoises sur l'impérieuse nécessité de gérer les ordures ménagères. Ceci, pour stopper la pollution qu'elles peuvent engendrer ainsi que ses conséquences directes et indirectes.
RESPECTONS L'ENVIRONNEMENT, C'EST NOTRE CADRE DE VIE